Une prise de conscience aigüe de l’impact de l’environnement sur le bien-être de chacun
La pandémie de coronavirus a provoqué une prise de conscience aigüe de l’impact de l’environnement sur le bien-être de chacun. Si la tendance était déjà bien installée en France, la violence de l’épidémie de Covid a propulsé au premier plan cette nouvelle exigence d’un respect absolu des règles environnementales, et plus largement des politiques dites de RSE (responsabilité sociétale des entreprises).
Une étude réalisée et publiée par le cabinet Mckinsey met en évidence une sensibilité accrue de la part des Français en faveur de la prise en compte des sujets RSE par les acteurs de l’assurance. Les Français seraient ainsi très majoritairement favorables (84 %) à ce que l’assurance encourage les comportements responsables, voire sanctionne les comportements non responsables (65 %). Les efforts consentis de leur part ne seraient pas homogènes : en cas de réduction des cotisations de 5 %, quelques 72 % des assurés auto seraient d’accord pour utiliser en contrepartie des pièces de réemploi lors des réparations de leur véhicule. Mais en contrepartie de la même remise, ils ne seraient que 53 % à accepter de pratiquer plus de covoiturage.
En face, le secteur n’est pas resté de marbre et se mobilise depuis quelques années pour répondre à ces nouvelles attentes, tout particulièrement depuis la signature de l’Accord de Paris : la majorité des sociétés d’assurances ont ainsi défini des politiques d’exclusion et de désinvestissement du charbon thermique. Le charbon ne représente d’ailleurs qu’une partie infime de l’exposition des assureurs : entre 0,05 et 1% du total.
Plus généralement, 65 % des assureurs ont aussi confirmé leur engagement ou exprimé le souhait de s’engager dans un avenir proche sur un alignement de leurs portefeuilles avec une trajectoire de réchauffement climatique inférieur à 1,5° ou 2°C par rapport à l’ère préindustrielle. Parmi les autres enseignements de l’étude, on apprend que 47 % des assureurs ont pris au moins un engagement portant sur une politique de réduction de l’empreinte carbone des portefeuilles ou des émissions de gaz à effet de serre (GES). Des améliorations restent néanmoins à apporter dans la définition d’objectifs chiffrés : seul un tiers des engagements des assureurs en matière climatique (34 %) dispose d’une date d’échéance et 52% des engagements des assurances sont assortis d’un objectif quantifié.
L’ACPR relève un certain nombre d’ajustements et d’améliorations à apporter pour les acteurs de la banque et de l’assurance. Il subsisterait ainsi une confusion résiduelle entre le domaine RSE et l’enjeu climatique, une relative imprécision sur la finalité de certains engagements ou encore l’état d’avancement et le respect des objectifs. De même, les démarches mises en œuvre pour accompagner les entreprises financières vers la transition énergétique devraient aussi être souvent mieux explicitées aux clients.
La transition vers une meilleure prise en compte des facteurs de RSE est en marche dans le secteur de l’assurance. Et pour accompagner les collaborateurs dans cette transformation, la formation constitue un atout pour une connaissance approfondie des enjeux de la RSE et la prise en compte des bonnes pratiques au quotidien. C’est pourquoi Kalea édite une gamme de formation RSE, éligible DDA, pour sensibiliser les collaborateurs des organismes assureurs aux enjeux de RSE, afin qu’ils deviennent les ambassadeurs des engagements de leur Entreprise auprès de leurs clients, de plus en plus sensibles aux valeurs environnementales, sociétales de leurs assureurs.